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Energies renouvelables

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Place des Chambres d'Agriculture dans le développement des énergies renouvelables

> L’enjeu de l’énergie

Il détermine largement la pérennité des modèles économiques et notamment agricoles. La place de l’agriculture dans le développement des énergies renouvelables constitue une problématique majeure du 21e siècle.

Au-delà de l’engagement des agriculteurs, les dispositifs envisagés permettront-ils à l’agriculture française d’être un maillon essentiel du développement d’énergies renouvelables ?
Les Chambres d'agriculture sont largement mobilisées.

> Un réseau de techniciens énergie et des références

Entre 2008 et 2010, un programme régional à permis à 20 techniciens issus de différentes structures telles que les Chambres départementales d'Agriculture, les CUMA, les lycées agricoles, d'être formés de façon collective afin de constituer un réseau régional de compétences en énergies.

Aujourd'hui, les techniciens peuvent vous accompagner :

  • pour réduire les consommations : matériels, pratiques culturales, systèmes d'élevage...
  • pour utiliser ou produire des énergies renouvelables : séchage en grange, eau chaude solaire, méthanisation des effluents d'élevage.

> Des fiches techniques

Les fiches (en haut à droite A TELECHARGER) présentées sont issues de fermes qui servent de référence et sur lesquelles s'appuie le réseau.

 

Perspectives

Les récents soubresauts des tarifs de rachat de l’électricité "verte" ont marqué un coup d’arrêt aux projets photovoltaïques portés par des agriculteurs, avec des situations particulièrement délicates pour certains d’entre eux.

La méthanisation est soutenue par les collectivités territoriales dont le Conseil régional Midi Pyrénées. Les bénéfices de ce procédé font largement consensus :
- production d’énergie sous forme de biogaz et d’électricité issue de la co-génération,
- contribution à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) des élevages,
- valorisation des effluents agricoles,
- projets territorialisés associant des collectivités et des industries pour le traitement de leurs déchets.

Malgré cela, seule une trentaine d’unités de méthanisation agricole sont en fonctionnement en France, une dans le LOT opérationnelle depuis avril 2012 contre plusieurs milliers en Allemagne.

> Le photovoltaïque privilégié

Dans le LOT, c'est pour le photovoltaïque qu'il y a eu le plus d'engouement avec une puissance raccordée de l'ordre de 7,8 mégawatt crêtes soit environ 80 000 m2 de toitures.
L'initiative prise par la coopérative SICASELI et finalisée sur la Société « Ségala Agriculture et Énergie Solaire », rassemblant 120 éleveurs principalement sur le LOT, 188 bâtiments couverts et près de 60 000 m² de centrale photovoltaïque, a été déterminante pour entraîner les agriculteurs sur cette voie dans un contexte qui était , il est vrai, particulièrement favorable pour les investisseurs .

A l’heure actuelle, on ne peut considérer le photovoltaïque comme un placement financier. En effet, investir dans une installation photovoltaïque sur un bâtiment existant n’est tout simplement plus rentable compte tenu de la baisse du tarif de rachat. Par contre, cette technologie peut permettre de mieux rentabiliser la construction d'un nouveau bâtiment.

 

> La méthanisation

De l'implication, de la motivation et de la patience

La méthanisation est aussi à l'ordre du jour puisque qu'elle combine malgré son coût élevé de nombreux avantages : c'est tout d'abord un complément de revenu qui permet de recycler les déchets agricoles et urbains et qui améliore l'image du monde agricole. Dans le LOT, en 2012, le premier digesteur lotois mis en service par un agriculteur a vendu ses premiers kilowatt produits à partir de lisier et de déchets agroalimentaires. Aujourd'hui, d'autres projets sont à l'étude.

Une série d'avantages pour le milieu agricole

  • Un complément et une diversification du revenu
  • Le recyclage de déchets agricoles ou non agricoles
  • La production d' énergie renouvelable
  • La réduction des émissions de gaz à effet de serre
  • La désodorisation des effluents d'élevage
  • Une image de l' agriculture respectueuse de l'environnement

Comment ça marche ?

La méthanisation consiste à produire du biogaz et un résidu de traitement appelé digestat à partir de matière organique.

La production de biogaz se fait dans un digesteur, enceinte fermée (fosse, silo) dépourvue d'oxygène dans laquelle est brassée la matière organique en présence de bactéries. Ce biogaz est ensuite transformé en énergie renouvelable, c'est à dire en électricité et chaleur par co-génération.

 

> Le séchage en grange : une option réalisable

Le séchage en grange est une importante source d'économie car il permet de substituer les achats d'aliments par un fourrage de très bonne qualité. C'est chez les éleveurs caprins que ces installations se développent le plus. Des techniques et aménagements simples sont possibles et font l'objet de réalisations opérationnelles sur le département.

> Le Bois Energie : une ressource conséquente

Les chaudières poly-combustibles, fonctionnant généralement avec de la plaquette produite localement, permettent de produire de la chaleur pour les élevages hors sols. Cette technologie est très au point et permet notamment aux éleveurs de veaux de boucherie de ne plus subir les fréquentes augmentations du fioul et du gaz. Avantage supplémentaire : ces installations peuvent se connecter au chauffage des habitations.

> La maîtrise des consommations

Le passage du tracteur au banc d'essai permet de connaître le moteur (le régime moteur le plus efficace pour la puissance demandée) et de déceler des éventuels dysfonctionnements. La Chambre d'Agriculture organise des sessions collectives régulières réservées aux agriculteurs .

Un réseau énergie régional, le PPE : des données précises à votre disposition

Dans le cadre du plan de performance énergétique, les investissements les plus nombreux concernent l'isolation des bâtiments (principalement les volailles) et le bloc traite des élevages de bovins laits.

Le Plan de Performance Energétique ou PPE se poursuit en 2012 et soutient la même liste d’investissements relatifs aux économies d’énergie et à la production d’énergie renouvelable qu’en 2011. Le formulaire de demande d’aide ainsi que la notice explicative sont disponibles sur le site internet de la DRAAF Midi-Pyrénées.

Le guichet unique est la direction départementale des territoires (DDT) du siège de l’exploitation.

Les dossiers éligibles à l’aide de l’Etat, seront sélectionnés par appels à candidature, en dehors des diagnostics énergétiques seuls (non liés à des investissements matériels) qui peuvent être pris en charge en dehors de ces appels à candidature.

Dans la mesure où, jusqu’en 2013, les crédits d’Etat PPE sont issus des plans stratégiques filières, seuls les dossiers relevants des filières bovines lait et viande, volailles et porcines seront sélectionnés.

Une sélection des candidatures sera opérée selon des critères de priorité, définis dans l’arrêté régional 2012 et dans la limite du montant d’aide attribué pour chaque appel à candidature.

Les critères de priorité qui seront appliqués sont, à titre indicatif :
- les dossiers dont le projet est lié à un dossier PMBE qui a été retenu dans le cadre de ce dispositif,
- les dossiers portés par un ou plusieurs jeunes agriculteurs,
- la date de réception du dossier complet par le guichet unique.

Les dossiers aidés par le Conseil régional Midi-Pyrénées, sont traités de façon indépendante et peuvent être déposés tout au long de l’année. Les investissements et bénéficiaires éligibles sont identiques à ceux de 2011.

PPE : bilan des dossiers 2010 et 2011 dans le Lot

En 2010, les 22 dossiers déposés totalisaient 700 000 euros de dépenses pour 347 000 euros de subventions.
En 2011, il y a eu le même nombre de dossiers pour un montant de 750 000 euros et 369 000 euros de subventions.

En 2010, tous les postes d'investissements sont concernés mais l'isolation des bâtiments en général et des volailles en particulier totalise la moitié des dossiers.
En 2011, l'isolation reste le poste principal, juste devant les investissements dans le bloc traite (eau chaude sanitaire solaire, pré-refroidisseur, pompe à vide...).

> Séchage en grange
1 à 2 dossiers voient le jour chaque année. Ces investissements sont coûteux, nécessitent souvent une réorganisation des bâtiments mais sont un très bon moyen pour tendre vers l'autonomie alimentaire.
En élevage caprins, les récents retours d'expérience montrent des amortissements en moins de 10 ans et des économies d'achat de la quasi totalité des concentrés azotés.

> Les chaudières polycombustibles
Les chaudières polycombustibles utilisées pour le chauffage, l'eau des veaux en particulier, sont encore peu démocratisées.
C'est d'autant plus regrettable qu'elles permettent une autonomie totale de l'exploitation vis à vis des combustibles fossiles que sont le gaz ou le fioul. Ces investissements s'amortissent aussi en moins de 10 ans et la facture énergétique est par la suite divisée par 3 au minimum.

 

Modalités et investissements finançables par les programmes PPE et PMBE

(PMBE : Plan de Modernisation des Bâtiments Agricoles)
Les investissements retenus et les taux d'aides sont les suivants :

> Poste « bloc de traite »
Récupérateur de chaleur sur tank à lait (ECS ), pré-refroidisseur de lait, pompe à vide de la machine à traire + équipements d’économie d’énergie

> Matériaux, équipements et matériels pour chauffe-eau solaire thermique (ECS liée à l’exploitation)
En veaux de boucherie, l'installation coûte de 100 à 130€ par place avant subventions. Cela permet des retours sur investissement de l'ordre de 5 à 8 ans et d'économiser par la suite plus de la moitié de la facture de fuel ou de gaz.

> Eclairage spécifique lié à l’économie d’énergie (détecteur présence, contrôle photosensible…)
Les ampoules basse consommation ne sont pas éligibles directement, les variateurs oui.

> Echangeurs thermiques (air-sol ou puits canadiens, air-air ou VMC double flux)
toit solaire, récupérateur de chaleur pour les bâtiments volailles...

Une étude menée par l'ITAVI et les Chambres d'Agriculture des Pays de Loire montre que les récupérateurs de chaleur sur des bâtiments de volailles en ventilation dynamique permettent d'économiser entre 25 et 30% de gaz par an.

> Système de régulation lié au chauffage ou la ventilation des bâtiments et au séchage ou la ventilation des productions végétales (hors serres)

> Chaudière à biomasse (hors crédit d’impôt) et ayant un rendement énergétique d'au moins 70%
Pour une chaudière mixte (habitation + élevage), il y aura 2 financements : 50% sur la partie de la chaudière qui sert à l'élevage, et le crédit d'impôt (40% d'ici la fin de l'année, 25% ensuite) pour la partie servant à l'habitation. Concrètement, le calcul se fera au prorata de la puissance nécessaire.

Ces chaudières sont aujourd'hui utilisées principalement pour chauffer l'eau des veaux de boucherie et pour les bâtiments de volailles dès lors que la surface concernée dépasse 2300 m2.
Un tel investissement se rentabilise d'autant plus vite que les besoins de chaleur sont importants, c'est pourquoi les projets englobent parfois le chauffage des habitations.

> Pompes à chaleur hors serre (COP 3.3 minimum)
Cet investissement n'est pas retenu pour les chais puisqu'il existe d'autres modes de financement.

> Equipements liés à la production et à l’utilisation d’énergie en site isolé et non connecté au réseau d’alimentation électrique
(100% de l’énergie produite valorisée sur le site de l’exploitation).
Cela concerne les postes de clôtures ou un éclairage de bâtiment isolé.

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Contacts


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CHAMBRE D'AGRICULTURE
DU LOT

Thierry GAYRAL

Les Granges
46100 PLANIOLES

Tél. : 05 65 34 19 10
Mobile : 06 25 76 26 43

Email :t.gayral@lot.chambagri.fr